Sauvetage : le rôle clé des navires Abeille

Des vagues de 21 mètres avec des creux de 10 à 12 mètres ! La tempête Ciaran a soufflé très fort sur la façade Atlantique et en Manche dans la nuit du mercredi 1er novembre au jeudi 2 novembre.

Rompus à ces conditions musclées, les remorqueurs Abeilles et leurs équipages avaient été pré-positionnés, sur décision des Préfectures maritimes, depuis mercredi.

Par chance les remorqueurs d’intervention, d’assistance et de sauvetage n’ont pas eu à intervenir car aucun navire n’a connu d’avarie grave.

Un nouveau coup de vent est attendu ce week-end.

Dans le Rail d’Ouessant et en Manche, où transitent chaque jour entre 3 et 400 navires, les conditions de mer ont été particulièrement musclées avec des rafales de vent jusqu’à 180/190km/h dans la nuit du 2 au 3 novembre.

L’Abeille Normandie a escorté un navire qui avait du mal à garder son cap. Pour son commandant :  » La puissance de cette tempête nous a permis de tester la qualité et la tenue de nos deux nouveaux remorqueurx. Je peux confirmer que la tenue en mer de l’Abeille Normandie est vraiment exceptionnelle ».

L’Abeille Bourbon, pré-positionnée à Ouessant, a dû garder en action ses moteurs pendant une grande partie de la tempête pour rester sur son mouillage car les conditions étaient aussi très agitées au large de Brest.

Au large du Cotentin, l’Abeille Liberté n’a pas eu non plus d’intervention à mener malgré là aussi des conditions de vents violents et de mer très forte.

Enfin, l’Abeille Méditerranée a été pré-positionnée par la Préfecture maritime à Ajaccio dès mercredi car la région de Corse a aussi connu des rafales de vent de 100/110km/h.

D’autres coups de vent attendus ce week-end sur la façade Atlantique

Comme le précise la Préfecture maritime de l’Atlantique ce matin dans un communiqué :

« Météo France prévoit un phénomène de vents importants sur toute la façade Atlantique entre le vendredi 03 novembre et le lundi 06 novembre, avec un paroxysme attendu dans la nuit de vendredi à samedi et des vents violents pouvant atteindre 90 à 100 km/h sur le littoral ».

Les Abeilles veillent sur plus de 5 800 kilomètres de côtes

Cinq remorqueurs, les Abeilles Liberté, Bourbon, Méditerranée, Normandie et le Jason sont affectés à la protection des côtes en Manche, Atlantique et Méditerranée. « Nos marins sont en alerte permanente et veillent chaque jour sur plus de 5 800 km de côtes avec un engagement et une audace remarquables », indique Samira Draoua, Présidente des Abeilles international et CEO d’Econocom France.

Plus de 500 opérations de sauvetage depuis 45 ans

« Sauver des vies humaines et protéger la mer de toute pollution est un engagement collectif et individuel qui est le socle de notre chaîne de valeurs dans la gestion et le développement des Abeilles International », explique Samira Draoua.

Placées sous l’autorité des préfets maritimes, les équipes des Abeilles International travaillent également en partenariat avec les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross) qui coordonnent les opérations de secours. « La répartition des Abeilles est étudiée pour couvrir l’ensemble des eaux territoriales de la Métropole et de manière à réduire au maximum les délais d’interventions », souligne la présidente des Abeilles internationale.

Depuis 45 ans, les 140 marins des abeilles ont effectué plus de 500 opérations d’assistance et de sauvetage, 525 escortes de navires et plus de 750 stand-by à proximité de navires en difficulté. Preuve que malgré les 45 ans passés, les côtes françaises ont toujours besoin de ces super remorqueurs pour veiller sur elles.

Source : Abeilles international.

Crédits photo : Abeilles international.

Marine & Oceans
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La revue trimestrielle MARINE & OCÉANS est éditée par la "Société Nouvelle des Éditions Marine et Océans". Elle a pour objectif de sensibiliser le grand public aux principaux enjeux géopolitiques, économiques et environnementaux des mers et des océans. Informer et expliquer sont les maîtres mots des contenus proposés destinés à favoriser la compréhension d’un milieu fragile.   Même si plus de 90% des échanges se font par voies maritimes, les mers et les océans ne sont pas dédiés qu'aux échanges. Les ressources qu'ils recèlent sont à l'origine de nouvelles ambitions et, peut-être demain, de nouvelles confrontations.

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