« Après plusieurs mois d’étude et au regard de l’intention du musée et des enjeux culturels, le choix s’est (…) porté sur l’École nationale supérieure maritime de Saint-Malo », située au sein de l’intra-muros qui attire chaque année des millions de touristes, indique la mairie dans un communiqué de presse transmis à l’AFP.
« C’est un grand projet qui a mis du temps à aboutir », a déclaré le maire Gilles Lurton lors d’une conférence de presse lundi. Selon le conseiller municipal Jacques Hardoin, le musée pourrait accueillir « 120.000/130.000 visiteurs » par an.
Mise en place par Colbert puis reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, l’ancienne école d’hydrographie, aujourd’hui École nationale supérieure maritime de Saint-Malo, « incarne un volet important de l’histoire maritime malouine où de nombreuses générations d’élèves ont appris la navigation », poursuit le communiqué. L’ancien site de cette école a été libéré au cours de l’été 2023.
Le lancement du concours d’architecture est prévu pour janvier 2024, le permis de construire pour fin 2025, « pour aboutir à une date de livraison prévisionnelle attendue en 2028 ».
Le Projet scientifique et culturel (PSC) du musée doit être l’expression « de l’histoire forte et constitutive de Saint-Malo » et « des enjeux relatifs à la mer aujourd’hui et demain », d’après la même source.
Les collections malouines rassemblement un fonds de 13.000 objets évocateurs du « fait maritime », de l’explorateur Jacques Cartier (1491-1557) au commandant Charcot (1867-1936) ou des pêcheurs ou corsaires qui ont sillonné les mers de Terre-Neuve au cap Horn. Un nouvel espace de conservation des collections devrait lui être livré fin 2024, dans une zone d’activité commerciale de Saint-Malo.