L’attaque a provoqué un incendie qui a été éteint, a ajouté l’agence, précisant que « le navire et son équipage sont sains et saufs » et que le bateau poursuivait sa route vers son prochain port d’escale.
L’attaque qui s’est produite à 23 milles nautiques à l’ouest de la ville de Mokha, n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.
La société de sécurité maritime Ambrey, a confirmé l’attaque qui a visé, selon elle, un pétrolier battant pavillon du Panama qui se dirigeait vers le port de New Mangalore, en Inde, et dont « les données d’enregistrement, y compris le nom et l’opérateur » ont été modifiées en février dernier.
Le navire avait été enregistré en 2019 sous le nom de Union Maritime Ltd, une société britannique, a-t-elle affirmé en précisant qu’un bateau affilié à cette société avait déjà été attaqué par les rebelles yéménites.
Ces insurgés proches de l’Iran, qui contrôlent une partie du Yémen, multiplient les attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden depuis novembre. Ils visaient au départ les navires liés à Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Ils ont élargi leurs cibles aux navires associés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, après les frappes menées par ces deux pays contre leurs positions au Yémen.
L’armée américaine, qui dit défendre une voie de navigation essentielle pour le commerce mondial, a annoncé vendredi avoir mené de nouvelles « frappes d’autodéfense contre trois installations de stockage souterrain houthies dans les zones contrôlées par les terroristes houthis soutenus par l’Iran ».
Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l’armée américaine a également détruit quatre drones vendredi et identifié le même jour le tir de quatre missiles balistiques antinavires par les Houthis en direction de la mer Rouge.