« Les résultats des premières analyses réalisées au CHU de La Réunion montraient que la personne était contaminée par des vibrions cholériques », soit la bactérie responsable du choléra chez l’homme, a indiqué l’ARS dans un communiqué.
Les prélèvements avaient ensuite été adressés à l’institut Pasteur à Paris « pour confirmation du diagnostic ».
« Après analyse, les résultats montrent que les bacilles (…) identifiés » ne sont pas ceux du choléra, poursuit l’ARS.
Des foyers de choléra ont été détectés ces dernières semaines dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est, notamment aux Comores où l’épidémie a déjà fait plusieurs morts.
Un premier cas a été confirmé à Mayotte le 19 mars, une personne en provenance des Comores et arrivée clandestinement dans l’archipel mahorais, selon la préfecture du département.
Le choléra est une infection digestive bactérienne aiguë se manifestant principalement par des diarrhées et des vomissements. La bactérie se transmet par les eaux ou les aliments souillés et les mains sales.
Le dernier cas de choléra importé à La Réunion est « survenu en 2022 » et concernait une personne en provenance du Moyen-Orient, rappellent les autorités de santé françaises.