La future voie Alexeï-Navalny « serait possiblement dans l’avenue Chantemesse », une artère du XVIe arrondissement située juste devant l’ambassade, a déclaré en séance Francis Szpiner, maire de cet arrondissement jusqu’à son élection comme sénateur en septembre dernier.
La France, qui a « une longue histoire » avec la Russie, « a accueilli souvent ses exilés » dans cet arrondissement, a souligné l’élu LR au Conseil de Paris.
Le texte du voeu rappelle que « de nombreuses familles de Russes blancs » se sont installées dans ce quartier, notamment rue de Passy, après la révolution de 1917.
M. Navalny, qui « est mort parce qu’il avait une certaine idée de ce que devait être la liberté », est « devenu en Russie et au-delà de la Russie un symbole de la liberté », a souligné M. Szpiner.
Une telle dénomination serait une « manière de soutenir » la « résistance » à un régime russe répressif, a ajouté M. Szpiner.
Laurence Patrice, adjointe communiste à la mémoire, s’est engagée à « ce que cette dénomination puisse se réaliser dans les meilleures conditions ».
Alexeï Navalny, bête noire de Vladimir Poutine, est mort en février dans des circonstances troubles dans une prison de l’Arctique russe.
La plupart des collaborateurs de l’opposant défunt sont en exil à l’étranger, d’autres ont été condamnés à de lourdes peines de prison.