Les personnes qui ont attrapé la maladie potentiellement mortelle, par morsure ou griffure, ont toutes reçu le traitement adéquat à temps et il n’y a eu aucun décès, a rassuré auprès de l’AFP Gregg Oelofse, responsable de la gestion côtière de la ville du Cap.
Les autorités avaient averti la population de se tenir à l’écart de toute otarie au comportement inhabituel ou agressif et de signaler ces cas.
Des vaccinations seront testées sur certaines animaux mais il serait impossible de les étendre aux deux millions d’otaries indigènes d’Afrique australe, réparties entre le sud de l’Angola et le Cap oriental de l’Afrique du Sud, souligne la ville dans un communiqué.
Les vaccinations concerneront en priorité les animaux qui sont régulièrement en contact avec les humains, par exemple ceux qui se voient dans les ports ou qui sont déjà accueillis pour des soins.
Les autorités tenteront aussi de vacciner les phoques d’autres espèces présents sur les côtes. « Nous voulons absolument éviter que la maladie ne se propage », souligne auprès de l’AFP M. Oelofse.
Depuis trois ans, une agressivité accrue avait été détectée chez les otaries à fourrure du Cap, avec quelque 70 attaques non provoquées contre des humains, mais il n’a été confirmé que le mois dernier que cela était dû à la rage, a-t-il déclaré.
Depuis, une quinzaine de cas parmi les mammifères marins ont été confirmés sur la côte sud-africaine.