Les deux entreprises ont signé une lettre d’intention mais « les négociations sont à un stage préliminaire », précise ThyssenKrupp dans un communiqué. Les chantiers navals concernés, anciennement Kockums, emploient quelque 900 personnes.
ThyssenKrupp affirme avoir proposé « une solution constructive, qui assurerait les structures industrielles en Suède et les emplois des 900 salariés », tout en respectant le principe de préférence nationale du gouvernement suédois.
Dans son propre communiqué, Saab, groupe d’armement et d’aéronautique qui ne fabrique plus les voitures du même nom, a affirmé qu’une telle acquisition lui permettrait de « satisfaire ses ambitions » de croître dans le domaine naval.
Le groupe allemand, premier sidérurgiste du pays présent aussi dans l’automobile et les ascenseurs, avait racheté Kockums, chantier naval suédois lui-même issu de plusieurs fusions, au début de la dernière décennie pour le marier à son chantier naval allemand HDW.
L’ex-Kockums est spécialisé dans les bâteaux et sous-marins militaires.
ThyssenKrupp est en pleine refonte après des investissements malheureux sur le continent américain, et depuis deux ans a entamé une cure d’amaigrissement drastique.
Dans la construction navale, le groupe veut se concentrer sur ses sites allemands de Kiel, Hambourg et Emden (nord), qui ont « un carnet de commandes fourni, lequel assure l’activité et l’emploi jusqu’à 2020 », précise le communiqué.
mtr/spi
THYSSENKRUPP
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