« 2025 sera l’année de tous les dangers pour l’environnement. Danger, car nous sommes confrontés à la montée des populismes qui voudraient faire de l’écologie l’origine de tous nos maux », a-t-elle dit en présentant ses voeux aux acteurs de la transition écologique.
« L’écologie n’est pas un luxe réservé à une élite de grandes villes » mais « la seule réponse viable dont nous disposons pour lutter contre trois menaces – le dérèglement climatique, la disparition de la biodiversité et les pollutions ». C’est l' »inévitable solution », a-t-elle plaidé.
Même si aucun responsable n’a été cité, ces propos interviennent après le retour au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump, climatosceptique, mais aussi en France à des attaques d’une partie de la droite contre l’Office français de la biodiversité (OFB) ou des normes jugées trop contraignantes par exemple.
La ministre a aussi défendu des politiques publiques parfois critiquées comme par exemple les zones à faibles émissions (ZFE), le zéro artificialisation nette (ZAN) et le diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments.
« Je ne renoncerai pas », a-t-elle lancé, tout en reconnaissant que ces dispositifs « ne sont pas parfaits » et que « des aménagements locaux sont nécessaires ».
A l’heure ou le gouvernement cherche des économies et prône la simplification, la ministre a aussi défendu une « logique de résultat » et annoncé une mission « pour renforcer les actions et l’impact de (son) ministère et de (ses) opérateurs dans un contexte général hostile à la transition écologique ».