Cette visite a été annoncée sur X par Jenniffer Gonzalez-Colon, la gouverneure de Porto Rico, territoire rattaché aux Etats-Unis, et confirmée par un responsable au Pentagone, qui n’a fourni aucun autre détail.
Pete Hegseth était accompagné par le chef d’état-major américain, le général Dan Caine.
Mme Gonzalez-Colon a remercié Donald Trump et son administration pour leur « reconnaissance de la valeur stratégique qu’apporte Porto Rico à la sécurité nationale des Etats-Unis et à la lutte contre les cartels de la drogue dans notre région, qui sont menés par le narcodictateur Nicolas Maduro ».
Ce dirigeant de gauche, président du Venezuela dont la réélection à l’été 2024 est soupçonnée d’être entachée de fraude, est dans le collimateur de l’administration Trump qui l’accuse d’être à la tête d’un cartel de trafic de drogue et promet 50 millions de dollars pour sa capture.
Nicolas Maduro a toujours nié tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.
Les Etats-Unis ont récemment renforcé leur présence militaire dans la zone Caraïbes, au nom de la lutte contre le narcotrafic, en y déployant des navires de guerre – un geste dénoncé comme agressif par M. Maduro – ainsi qu’en envoyant des avions de combat à Porto Rico.
La semaine dernière, Washington a effectué une frappe militaire sur une embarcation présentée comme liée au trafic de drogue et venant du Venezuela, tuant 11 personnes à bord selon Donald Trump. Un changement de doctrine pour Washington qui a ordinairement recours à des forces de police pour leurs opérations antinarcotiques dans cette zone.
Les responsables américains ont prévenu que les frappes contre les cartels de la drogue continueraient.