Bâtiment polyvalent, modulable et « tout numérique », le nouveau navire vient tout juste de quitter les chantiers de Naval Group à Lorient. Il a fait son entrée dans la base navale bretonne en tirant 13 coups de canons et a été accueilli par une cérémonie militaire sur le quai, avec bagad et Marseillaise.
« J’en suis plus que satisfait, je suis impressionné par ses performances dans bien des domaines », a déclaré à l’AFP le capitaine de vaisseau Nicolas Guiraud, commandant de l’Amiral Ronarc’h.
En phase d’essais depuis quatorze semaines, la frégate devrait officiellement être livrée à la marine nationale au mois d’octobre pour une entrée en service actif en 2026.
Quatre autres frégates du même type doivent être livrées à la marine nationale d’ici à 2032.
« Les frégates sont l’ossature de notre marine », a souligné le contre-amiral Jean-Marc Bordier, adjoint du commandant de la force d’action navale.
Ce navire de 4.460 tonnes et de 121 mètres de long est équipé de 16 missiles antiaériens, de 8 missiles antinavires. Il compte de nombreux appareils électroniques et peut accueillir un hélicoptère et un drone aérien.
La Grèce a annoncé mercredi qu’elle allait acheter à la France une quatrième FDI, baptisée Belharra à l’export.
L’achat de cette quatrième frégate, dont le montant n’a pas été précisé, s’inscrit dans le cadre de l’alliance stratégique de deux pays en Méditerranée orientale et le renforcement de la défense grecque décidé par le gouvernement conservateur.
La Grèce avait signé avec la France en 2021 un partenariat stratégique dans la défense et la sécurité, en commandant 24 appareils Rafale puis trois frégates Belharra pour un montant total de plus de 5,5 milliards d’euros.
« Nous sommes dans une série de frégates où les navires vont s’enchaîner pour être livrés à nos deux clients qui sont la France et la Grèce », a déclaré Jean-Marie Dorbon, directeur des programmes frégates à Naval Group.
La prochaine frégate à sortir des chantiers de Naval Group, fin 2025, sera destinée à la Grèce.
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