Jacob Samuel Winkler, 33 ans, se trouvait non loin de la Maison Blanche quand un officier en uniforme du Secret Service, la police chargée de la protection du président, l’a vu braquer un faisceau laser rouge sur l’appareil dans lequel se trouvait le chef de l’Etat.
L’hélicoptère volait à basse altitude au moment de l’incident. Selon la plainte, le fait de pointer un laser dans sa direction « a posé un risque de cécité temporaire et de désorientation du pilote ».
« Cela a mis Marine One en danger de collision aérienne », ajoute le document qui signale que d’autres hélicoptères volaient dans le périmètre.
Pointer un laser sur un avion est un crime fédéral passible d’une peine maximale de cinq ans de prison.
Quelques instants avant l’incident, M. Winkler a dirigé son laser sur l’officier en uniforme du Secret Service, le « désorientant brièvement », selon la plainte, qui précise que le policier avait repéré l’homme car il était « sans chemise, parlait seul et était bruyant ».
Après avoir été menotté, ce dernier a dit à plusieurs reprises: « Je devrais m’excuser auprès de Donald Trump ». Il a admis avoir braqué le laser sur Marine One tout en expliquant qu’il ne savait pas que c’était illégal.
« Il a dit qu’il pointait le laser sur toutes sortes de choses comme des panneaux stop » de signalisation routière, précise encore la plainte.