Quatre « narcoterroristes » étaient à bord et deux ont été tués, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, précisant que les deux survivants étaient « en train d’être renvoyés vers leur pays d’origine, l’Equateur et la Colombie, où ils seront placés en détention et poursuivis en justice ».
Donald Trump avait révélé vendredi qu’un « sous-marin transportant de la drogue » avait été la cible d’une des frappes américaines menées dernièrement dans les Caraïbes et qu’il avait été « construit spécifiquement pour transporter d’énormes quantités de drogue ».
Les services du renseignement américain « ont confirmé que ce navire était principalement rempli de fentanyl et d’autres drogues illégales », a-t-il précisé dans sa publication samedi.
Washington a déployé des moyens militaires importants dans les Caraïbes – dont sept navires et des avions de combat furtifs – dans ce qu’il présente comme une lutte contre le narcotrafic et y a mené depuis début septembre au moins six frappes qui ont tué au moins 27 personnes.
La légalité de ces frappes contre des suspects ni interceptés ni interrogés, dans des eaux étrangères ou internationales, fait débat.
Donald Trump cible particulièrement le Venezuela dont il accuse le président, Nicolas Maduro, d’être à la tête d’une vaste organisation de trafic de drogue vers les Etats-Unis.
Caracas dément vigoureusement et reproche à Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte « pour imposer un changement de régime » au Venezuela et s’emparer de ses importantes réserves de pétrole.




