Depuis le mois d’août, Washington maintient navires et avions de guerre dans les eaux internationales des Caraïbes pour tenter d’enrayer le trafic de drogue d’Amérique latine vers les Etats-Unis.
Le président Donald Trump a annoncé samedi le rapatriement d’un Equatorien et d’un Colombien qui ont survécu à l’attaque militaire américaine contre un sous-marin transportant du fentanyl et d’autres drogues, dans laquelle ont péri deux membres d’équipage.
Les services du procureur général ont indiqué, dans un groupe de presse Whatsapp, que l’homme rapatrié avait été libéré car il n’avait commis aucun crime ni délit dans son pays.
« Etant donné qu’aucun signalement n’a été porté à la connaissance de l’institution pour prévenir d’un délit sur le territoire équatorien, l’homme n’a pas été retenu », a expliqué le bureau du procureur. « Il n’y a pas de procédure à son encontre ».
Le président Equatorien, Daniel Noboa, s’est adressé lundi à Donald Trump sur le réseau X, affirmant que son pays « reste ferme dans la lutte mondiale contre le narcotrafic et l’exploitation minière illégale, des défis qui exigent l’unité des nations engagées pour la paix et la prospérité ».
« Notre engagement est clair : lutter côte à côte pour défendre la liberté et la prospérité de toute notre région », a ajouté le dirigeant, l’un des principaux alliés de Washington dans la région.
Daniel Noboa s’est engagé dans une guerre contre le narcotrafic, qui a fait du pays l’un des plus violents d’Amérique latine.
Au premier semestre 2025, les homicides ont augmenté de 47% par rapport à la même période en 2024, selon l’Observatoire équatorien du crime organisé.
Dans le cadre du déploiement militaire américain dans les Caraïbes, au moins sept navires transportant de la drogue ont été attaqués, faisant une trentaine de morts.
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