« Interprétez-le comme vous voulez: les Forces armées ne permettront pas ici un gouvernement soumis aux intérêts des Etats-Unis », a déclaré le ministre Vladimir Padrino sur la chaîne de télévision publique VTV. « Plus jamais esclaves! Nous sommes un pays libre! ».
Les militaires vénézuéliens ont juré loyauté à plusieurs reprises au président Maduro, qui a renforcé son pouvoir depuis son accession à la présidence en 2013.
Les Etats-Unis ont décidé de déployer un porte-avions en appui de leurs opérations présentées comme une lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région.
Washington mène depuis début septembre une campagne de frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants dans les eaux caribéennes essentiellement. Jusque-là, dix sont connues – la plus récente dans la nuit de jeudi à vendredi -, toutes aux Caraïbes, sauf une dans le Pacifique. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP.
Le porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand du monde, va venir « renforcer les moyens actuels pour déjouer le trafic de stupéfiants », a annoncé le Pentagone vendredi.
« C’est la menace militaire la plus importante depuis 100 ans », a réagi M. Padrino.




