« Quatre hommes ont été repêchés sans vie au large de Lesbos tandis que sept ont été secourus par les patrouilleurs », a indiqué à l’AFP une responsable du bureau de presse des garde-côtes grecs.
Des vents puissants de 60km/h soufflaient dans cette zone proche des côtes turques, selon la responsable.
« Les recherches des garde-côtes continuent dans la zone pour retrouver éventuellement d’autres personnes », a-t-elle ajouté, soulignant qu’il n’y avait pas pour l’instant d’information sur le nombre total de migrants à bord de l’embarcation naufragée.
Proche des côtes occidentales de la Turquie voisine, Lesbos constitue, comme d’autres îles grecques telles que Chios, Kos, Leros ou Samos, l’une des principales portes d’entrée des migrants en quête d’asile dans l’Union européenne.
Ces traversées périlleuses sont souvent fatales des deux côtés de la frontière maritime de la mer Egée qui sépare la Grèce et la Turquie dans l’est du bassin méditerranéen.
Le naufrage de lundi à Lesbos est le troisième dans les eaux grecques depuis le début du mois d’octobre: il y a dix jours, deux femmes avaient été retrouvées mortes sur une côte rocheuse de Chios où leur embarcation transportant 29 migrants au total s’était échouée.
Le 7 octobre, quatre migrants avaient été retrouvés morts au large de Lesbos.
Vendredi, 17 personnes avaient péri noyées après le naufrage de leur embarcation au large de Bodrum, ville dans le sud-ouest de la Turquie à 5 km de l’île grecque de Kos.
Au total, près de 1.400 migrants ont disparu ou sont morts en Méditerranée en 2025, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).




