L’accord dit de Bougival sur l’avenir institutionnel de l’archipel du Pacifique, signé en juillet dans les Yvelines, aborde l’économie avec un futur « pacte de refondation économique et financière ».
« Les engagements de l’Etat dans le cadre du pacte de refondation économique reposeront sur cinq points », indique M. Lecornu dans le courrier daté de jeudi.
Le premier prévoit de « renforcer l’attractivité du territoire afin de favoriser la création d’emploi par les entreprises privées », via entre autres des zones franches autour des ports et, pour certaines entreprises, une exonération totale d’impôts sur les sociétés, avec un soutien annoncé de l’Etat de 300 millions d’euros sur la période.
Outre « un programme exceptionnel de lutte contre le décrochage scolaire et professionnel » des jeunes, un autre pilier concerne des investissements dans « des projets contribuant au développement de la pêche, du tourisme et de l’agriculture » et « au désenclavement de l’accès aux services essentiels ».
« Le gouvernement s’engage à proposer ou soutenir ces mesures dans le cadre du projet de loi de finances. Leur adoption définitive dépendra du Parlement », prévient le Premier ministre, qui précise que ce « montant ne prend pas en compte l’éventuel soutien sur la période pour le secteur du nickel, lequel dépendra du résultat des négociations sur la nouvelle stratégie du nickel ».
L’accord de Bougival prévoit un « plan stratégique » pour le nickel, ressource clé du territoire, avec la relance d’une activité de transformation dans la province Nord, majoritairement peuplée d’autochtones kanaks, où l’usine métallurgique de KNS a fermé l’an passé.
Sur ce point, Sébastien Lecornu, dans son courrier aux élus, indique que « les autorités locales compétentes, avec l’appui de l’Etat, devront élaborer au premier semestre 2026 un plan de transformation de la filière ».




