L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) officialiserait son verdict dans une dizaine de jours. Sa décision devra ensuite être entérinée par le Premier ministre Manuel Valls.
A la demande de l’Elysée, l’Ademe va toutefois réexaminer le projet Searieus, poussé par un consortium composé du chantier naval Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), de la start-up grenobloise Hydroquest et de l’opérateur en énergie verte Valorem, qui va donc bénéficier d’une seconde chance.
Les consortiums Alstom/GDF Suez et EDF EN/DCNS ont été sélectionnés vendredi dans le cadre d’un appel à manifestations d’intérêt (AMI) « Énergies marines renouvelables – Fermes pilotes hydroliennes ».
Ce projet public, doté d’une enveloppe de 120 millions d’euros, prévoit l’installation au dernier trimestre 2015 de premières hydroliennes dans le Raz Blanchard (au large de la Hague) et dans le Fromveur (entre le Finistère et Ouessant).
Six consortiums étaient en compétition.
Les consortiums composés de Siemens/UNITe et Voith Hydro/GDF Suez ainsi que le français Sabella basé à Quimper, n’ont pas été retenus.
Le sort de Searieus reste en suspens, selon la Tribune.
Le président d’Hydroquest, Jean-François Simon, qui figurait dans la délégation de chefs d’entreprise accompagnant la récente visite d’État de François Hollande au Canada, « serait parvenu à convaincre le président de la qualité et du sérieux du projet Searieus », affirme le site.
D’autant que ce consortium propose le développement et la fabrication d’une hydrolienne 100 % +Made in France+ », alors que les autres projets reposent en partie sur des technologies étrangères.
asm/fga/spi
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