Maersk Line « a cessé ses activités depuis et en direction de l’Iran à un horizon prévisible », a indiqué à l’AFP un porte-parole d’A.P. Moeller-Maersk, John Churchill.
« Du fait d’une combinaison de sanctions de l’Union européenne ainsi que du renforcement de celles des Etats-Unis, il n’est plus possible pour Maersk Line d’avoir des activités dans le pays », a-t-il ajouté.
Cette décision est annoncée alors que l’économie iranienne semble souffrir de plus en plus des sanctions faites pour dissuader l’Iran de poursuivre un programme nucléaire qu’Américains et Européens estiment conçu pour fabriquer une bombe atomique. Téhéran nie avoir cette intention.
La monnaie iranienne, le rial, a vu sa valeur s’effondrer de près de deux tiers depuis le début de l’année, et la pénurie de devises étrangères dans le pays a atteint un seuil critique.
Une autre filiale d’A.P. Moeller-Maersk, l’armateur Maersk Tankers, avait annoncé dès février qu’elle arrêtait ses activités en Iran. M. Churchill a indiqué que les deux filiales avaient pris leur décision indépendamment l’une de l’autre.
Maersk Line et Maersk Tankers sont deux filiales qui perdent de l’argent au sein du conglomérat danois. Ses activités les plus rentables sont dans le pétrole et la gestion des ports.
A.P. MOELLER-MAERSK