« La sécurité maritime dans le Golfe de Guinée est telle que nous devons agir vite », a affirmé dans un communiqué le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), Nassour Guélengdouksia Ouaidou.
Ce sommet « permettra d’adopter une stratégie régionale sur les mesures durables à prendre pour garantir la sécurité et la sûreté dans le Golfe de Guinée, conformément à la résolution 2039 du Conseil de sécurité de l’ONU en date du 29 février 2012 », selon le texte.
Le dernier rapport du Bureau maritime international (BMI) publié lundi s’inquiète de la violence des actes de piraterie dans le Golfe de Guinée: la piraterie devient « de plus en plus dangereuse » avec 34 attaques répertoriées entre janvier et septembre 2012, contre 30 l’an dernier ». Le rapport souligne que la piraterie s’étend désormais au large du Togo.
Ces attaques sont « souvent violentes, planifiées et visent à voler des produits pétroliers raffinés qui peuvent être facilement vendus sur le marché », selon le rapport.
En outre, « pour brouiller les pistes quand le navire est détourné, les pirates endommagent l’équipement de communication et parfois même l’équipement de navigation », précise le rapport.
« Le rapport que vient de publier le Bureau maritime international montre que les défis sont importants et que nous devons effectivement conjuguer nos efforts pour y faire face », a estimé Abou Moussa, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).
Outre le sommet en mars avril, une réunion ministérielle sur le sujet est « prévue au Benin en mars 2013 ».