Le corps de la retraitée avait été placé après son décès en décembre en « case réfrigérée » à « la chambre funéraire de La Vecquerie, un équipement qui appartient aux Pompes funèbres Atlantique (PFA) », relate le quotidien qui cite la famille de la nonagénéaire.
L’inhumation devait avoir lieu deux jours plus tard. « Maman nous avait dit maintes fois son souhait d’être enterrée dans un cimetière nazairien et de ne surtout pas être incinérée », raconte l’une des enfants. Mais la veille de l’inhumation, ils ont appris qu’elle avait été incinérée à la place d’un homme trouvé mort dans la rue 15 jours auparavant.
Normalement l’identité de la personne à incinérer est contrôlée et un bracelet d’identité est attaché au poignet du défunt, enveloppé dans une housse mortuaire.
Pour vérifier l’identité, il faut ouvrir la housse. « À ce qu’on nous a dit, ça n’a pas été fait », explique la fille de la défunte à Presse-Océan. Les enfants ont déposé plainte au commissariat, selon le quotidien.
Finalement les cendres de leur mère ont été placées dans un cercueil et inhumées où elle le voulait. « Mais quand je vais sur sa tombe, j’ai l’impression qu’elle n’est pas là », a raconté la fille de la défunte au quotidien.