L’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) a effectué une étude de marché et a, avec les forces armées de Suède, conseillé le gouvernement.
Aucune décision n’a encore été prise, mais Stockholm espère trancher la question début 2026, a indiqué lundi le ministre suédois de la Défense Pål Jonson, qui accueillait son homologue française Catherine Vautrin, au château de Karlberg, à Stockholm.
Les offres du français Naval Group, du britannique Babcock, de l’espagnol Navantia et du suédois Saab sont en lice, selon les médias suédois. Interrogée à ce sujet, la ministre française de la défense Catherine Vautrin a dit que Paris avait « fait une offre au mois d’octobre dernier ».
« Nous sommes en capacité de livrer une frégate en 2030 totalement équipée y compris en matière de défense. Nous proposons bien sûr un partenariat avec l’industrie suédoise et notamment Saab », a-t-elle dit devant la presse.
« Et notre modèle est déjà existant puisque nous avons une frégate qui aujourd’hui est opérationnelle, la frégate Amiral Ronarc’h qui sera d’ailleurs à Göteborg (ouest de la Suède) en début d’année prochaine », a fait valoir la ministre.
Pour la Suède, le but est d’avoir deux frégates d’ici à 2030 et deux autres d’ici 2035, a rappelé pour sa part Pål Jonson.
Les ministres français et suédois ont également abordé le sujet des avions radars Global Eye produits par le géant suédois Saab.
Une lettre d’intention en vue d’une éventuelle acquisition de ces engins par la France avait été signée en juin, portant sur l’achat de deux Global Eye avec une option pour deux autres.
« C’est un produit qui nous intéresse en matière de surveillance. C’est la raison pour laquelle la France aura des annonces à faire sur le sujet », a déclaré Mme Vautrin.
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