« Nous ne pouvons en aucun cas accepter ces attaques qui menacent la sécurité de navigation, l’environnement et la vie dans notre zone économique exclusive », a souligné le chef de l’Etat, dont le pays occupe la rive sud de la Mer noire.
Pour lui, « le conflit entre la Russie et l’Ukraine a clairement atteint une dimension où il menace la sécurité de la navigation en mer Noire ».
Les deux pétroliers naviguant sous pavillon gambien, le Kairos et le Virat, tous deux sous sanctions occidentales car appartenant à la « flotte fantôme » qui continue d’exporter le pétrole russe, se dirigeaient vers le port russe de Novossiïrsk, quand ils ont été touchées, vendredi soir puis de nouveau samedi matin pour le Virat.
« Nous adressons les avertissements nécessaires à toutes les parties concernées. Nous suivons également de près l’évolution de la situation en vue de mettre fin au conflit et nous nous tenons prêts à apporter notre contribution à chaque occasion », a-t-il ajouté alors que les négociations se poursuivent entre Kiev et Moscou autour d’un plan proposé par les Erats-Unis et la Russie.




