Réunis en marge d’un sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Otan à Bruxelles, les chefs des diplomaties turque, roumaine et bulgare « ont souligné la nécessité de préserver la liberté de navigation en mer Noire et de respecter le droit international », selon cette source au sein du ministère turc des Affaires étrangères.
Trois bâtiments dont deux pétroliers ont été attaqués depuis vendredi en mer Noire dans la Zone économique exclusive (ZEE) turque.
L’Ukraine a revendiqué l’attaque vendredi et samedi par des drones navals de deux pétroliers de la « flotte fantôme » russe utilisés par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.
Kiev a nié en revanche mardi toute responsabilité dans l’attaque d’un troisième navire, un cargo battant pavillon russe en route vers la Géorgie.
Les ministres turc, roumain et bulgare, dont les pays coopèrent contre les mines flottantes en mer Noire, ont réaffirmé lors de leur entretien mercredi « la volonté de faire de la mer Noire une mer de paix, de stabilité et de coopération », a souligné la source diplomatique turque.
Lundi soir, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé une « escalade inquiétante », estimant que « le conflit entre la Russie et l’Ukraine a clairement atteint une dimension où il menace la sécurité de la navigation en mer Noire ».




