31% des passagers effectuaient leur première croisière, selon un communiqué de l’association internationale des croisières (CLIA). « C’est un chiffre qui m’interpelle » et qui confirme le succès « des nouvelles formules de vacances qui attirent cette nouvelle clientèle », a déclaré à l’AFP Erminio Eschena, président de CLIA France.
« Les paquebots sont devenus de plus en plus des destinations à part entière », selon lui, « avec une formule loisir importante qui s’adapte aussi bien aux couples, aux familles, aux enfants, aux adultes. Tout cela accompagné d’une accessibilité tarifaire ».
L’âge moyen des passagers de 49 ans en 2019, est passé à 46,8 ans en 2023, puis à 46,7 ans en 2024.
Si les passagers d’Amérique du Nord sont toujours les plus nombreux (20,5 millions, +13,4%), l’Europe « demeure un marché clé » avec un nombre de passager d’origine européenne en progression de 2,8% à 8,44 millions. Le nombre de passagers venus d’Asie et d’Océanie progresse de 9,8% dépassant les 4 millions.
Les cinq principaux marchés émetteurs en Europe sont l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et la France.
En 2024, les croisières à proximité du lieu de résidence des voyageurs sont restées attractives, la région méditerranéenne demeurant la destination la plus populaire pour les passagers européens, suivie par les Caraïbes et l’Europe du Nord.
573.000 Français ont choisi de partir en croisière, privilégiant majoritairement la Méditerranée (63,7%), suivie des Caraïbes (21,1%), et de l’Europe du Nord (5,5%).
Face à ce regain d’attraction pour les croisières, se pose souvent la question du tourisme de masse dans les destinations d’accueil des bateaux.
« L’industrie des croisières investit massivement pour accompagner la transition énergétique de ses propres activités depuis de nombreuses années », répond Erminio Eschena avec notamment le développement du gaz naturel liquéfié et des biocarburants sur les nouveaux bateaux ou encore l’électrification à quai (quand les ports sont équipés).
Quant au surtourisme, le président de CLIA France avance que les croisières « apportent une manne touristique importante tout en maitrisant les flux car on sait orienter nos passagers ».
Sur les 300 bateaux qui composent la flotte mondiale, 21,1% ont plus de 3.000 passagers, 35,5% de 1.000 à 3.000 passagers et 34,1% mois de 1.000 passagers.