Cette réorganisation doit permettre d’adapter le port aux « standards de qualité et de durabilité les plus exigeants », ont indiqué dans un communiqué commun la mairie de la deuxième ville d’Espagne et l’autorité chargée de gérer ses infrastructures portuaires.
Elle impliquera la fermeture de trois terminaux dédiés aux croisiéristes, et la construction d’un nouveau terminal. A l’issue des travaux, cinq terminaux pourront accueillir des bateaux de croisière, contre sept actuellement, est-il précisé.
Le port de Barcelone est l’un des plus importants au monde pour le secteur des croisières, actuellement en plein boom: selon les données de son Observatoire du Tourisme, la ville a ainsi reçu l’an dernier 3,65 millions de croisiéristes.
« Pour la première fois dans l’histoire, une limite à la croissance des croisières dans la ville est fixée », s’est félicité le maire socialiste de Barcelone, Jaume Collboni, en rappelant que le nombre de croisiéristes accueillis dans la ville avait bondi de 20% entre 2018 et 2024.
Selon la mairie, ces différents travaux auront un coût d’environ 185 millions d’euros, financés à la fois par des investissements publics et privés. Cette somme s’ajoute aux 265 millions déjà investis dans le port dans le cadre d’un premier accord signé en 2018.
Située sur la côte méditerranéenne, Barcelone reçoit des millions de visiteurs chaque année. L’activité touristique pèse pour environ 14% de son PIB, mais ses effets sont la troisième source de préoccupation pour ses 1,6 million d’habitants, selon le dernier baromètre municipal.