« Je vais me rendre prochainement au Vietnam, parce que le Vietnam souhaite changer notre relation et devenir un partenaire », a déclaré M. Biden à l’occasion d’une prise de parole dans l’Etat du Nouveau-Mexique.
Washington et Hanoï ont resserré leurs liens commerciaux dernièrement, inquiets tous deux de l’influence croissante de la Chine dans la région.
En avril, lors d’une étape au Vietnam alors qu’il se rendait au sommet du G7 au Japon, le secrétaire d’Etat Antony Blinken avait plaidé pour un renforcement des relations diplomatiques entre les deux pays.
Au centre des préoccupations: la mer de Chine méridionale. Perçue comme une poudrière, plusieurs pays, dont la Chine et le Vietnam, se disputent ses eaux, ses ilots et ses récifs.
Des analystes estiment qu’Hanoï pourrait malgré tout se montrer frileux à l’idée de renforcer ses liens avec Washington, Pékin étant un important partenaire économique.
Les Etats-Unis, eux, n’ont aucune revendication en mer de Chine méridionale, mais y patrouillent régulièrement, ce qui irrite Pékin.
Selon Washington, il s’agit d’assurer « la liberté de navigation » dans cette mer où transitent des milliards de milliards de dollars de marchandises chaque année.
Avec la volonté de réchauffer les relations avec Pékin, M. Blinken s’est rendu en Chine en juin dernier, lors d’une visite un temps ajournée après qu’un « ballon-espion » présumé survolant le territoire américain a été abattu par l’armée.