« Les travaux continuent et la négociation reste ouverte », a affirmé à l’AFP cette source du groupe à la tête du consortium GUPC (Groupe Unis pour le canal) chargé du chantier, alors Sacyr avait quelques heures auparavant annoncé la rupture des négociations autour d’un conflit financier.
L’administrateur de la voie interocéanique Jorge Quijano avait lui indiqué que le consortium avait suspendu le chantier.
« A cet instant », le consortium GUPC (Groupe Unis pour le canal) « a déjà suspendu les travaux. Ils ont mis une menace sur la table, et aujourd’hui (mercredi) ils l’ont mise à exécution », avait affirmé M. Quijano.
Mais quelques heures plus tard, le président de Sacyr, Manuel Manrique, interrogé sur la radio espagnole Cadena Ser, a rectifié le tir.
Interrogé pour savoir si les négociations étaient définitivement rompues, il a répondu: « non. non. Ce qui s’est passé c’est que l’ACP a rejeté notre dernière proposition sans proposer une alternative viable et c’est pour cela que nous avons publié le communiqué » dans lequel Sacyr annonçait la rupture des négociations.
« Mais après, nous avons envoyé une lettre leur proposant de continuer et donc nous allons voir ce qui se passe », a-t-il ajouté.
« Nous avons fait une dernière offre au Canal » et « je suppose qu’ils vont nous répondre », a-t-il poursuivi sans plus de précision.
« Il n’y a aucune date concrète » pour suspendre les travaux. « Cela dépend de la réponse » de l’ACP, a-t-il ajouté.
L’élargissement du canal de Panama doit permettre à terme le passage de navires transportant jusqu’à 12.000 conteneurs, soit plus du double de la charge actuellement autorisée à emprunter cette voie navigable de 80 km.
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SACYR