Le port de Marseille-Fos, un des plus importants de France, « était un port essentiellement pétrolier » et est en train de « se transformer en profondeur pour devenir un port multi-énergie », a expliqué lors d’une conférence de presse M. Castaner, qui occupait déjà le poste de président du conseil de surveillance depuis un an et demi.
L’ex-ministre de l’Intérieur a insisté sur le fait que « les enjeux de production d’énergie verte » étaient essentiels, évoquant notamment la production « d’énergie décarbonée pour les navires ».
Le port prévoit un budget d’investissement de « 120 millions » d’euros pour 2024, « une année record », avec une grande partie fléchée sur le développement de la transition écologique et la décarbonation, a-t-il souligné.
Parmi les projets en cours, la construction d’usines de panneaux photovoltaïques, de production de fer bas carbone, d’hydrogène par électrolyse de l’eau ou encore d’éoliennes offshore.
« Près de 10% de la masse salariale privée » des Bouches-du-Rhône « est liée au port », s’est par ailleurs félicité M. Castaner, qui a pour vice-présidente au sein du conseil de surveillance Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire de la Compagnie nationale du Rhône (CNR).
Le conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) a pour tâche de contrôler la gestion du port et d’arrêter ses décisions stratégiques.
En 2023, le chiffre d’affaires du port s’est établi à 210,5 millions d’euros, en augmentation de 10,8% sur 2022 malgré un net recul du tonnage global, tombé à 72 millions de tonnes (Mt) après le rebond post-pandémie (77 Mt en 2022),