Les chaînes de télévision privées CNN Türk et NTV, citant des sources à la présidence turque, ont précisé que ces pourparlers auraient lieu à Istanbul.
Lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré que des « négociations difficiles » étaient en cours pour débloquer les ports ukrainiens, où des millions de tonnes de céréales ne peuvent actuellement être exportées en raison du blocus de la flotte russe en mer Noire.
Sans parvenir à un accord jusqu’à présent, l’ONU négocie depuis plusieurs semaines avec Moscou, Kiev et Ankara, caution militaire d’une utilisation de la mer Noire pour des navires civils, un accord qui permettrait aux céréales de sortir d’Ukraine en sécurité et aux engrais produits par la Russie de revenir sur le marché international.
Si un accord était trouvé, il ferait baisser les prix des denrées et atténuerait la crise alimentaire dans le monde, qui s’aggrave du fait de l’invasion russe.
La Turquie s’était dit prête mi-juin, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, à accueillir « une réunion à quatre », évoquant l’établissement de « lignes sécurisées » en Mer Noire qui « pourrai[ent] fonctionner sans déminer les voies maritimes ».
M. Cavusoglu avait accueilli une semaine plus tôt à Ankara son homologue russe Serguei Lavrov pour évoquer cette même question, mais sans résultat probant.