Washington n’a pas exclu l’envoi de navires de guerre près d’îles artificielles construites par la Chine dans la région, contestant les revendications de Pékin sur une zone maritime stratégique où transite un tiers des cargaisons mondiales de pétrole.
Les Etats-Unis assurent que ces installations sont principalement à usage militaire – ce dont Pékin se défend – et appellent le géant asiatique à la transparence.
La présence de 27 capitaines de vaisseau américains à bord du principal navire de guerre chinois y participe, a assuré mercredi un éditorial du quotidien officiel chinois Global Times.
La visite a été « un pas positif qui montre la sincérité chinoise dans les échanges militaires avec les Etats-Unis et la confiance militaire de la Chine », note le journal, qui ajoute cependant que Pékin avancera à « son propre rythme » sur la transparence concernant son armée.
Les participants ont notamment évoqué la formation de personnel et assisté à un banquet à bord, selon China Military Online, site internet affilié à l’armée chinoise.
Le Liaoning, déjà visité par l’ex-secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel l’an passé, sert actuellement d’outil entraînement aux militaires chinois.
Malgré les tensions, ceux-ci rencontrent de plus en plus souvent leurs homologues américains.
En avril, des marins des deux pays s’étaient notamment affrontés – amicalement – lors de matches de football et de basket, en marge d’une visite d’officiers chinois à bord d’un navire américain amarré dans la rade de Zhanjiang (sud), base chinoise pour la mer de Chine méridionale.
