Le coup d’envoi de ces exercices appelés « Joint Sea-2025 » a été donné dans les eaux proches du port russe de Vladivostok, a déclaré dimanche le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.
« Les deux armées se livreront à des opérations de sauvetage sous-marin, de lutte conjointe contre des sous-marins, de défense aérienne et antimissile, ainsi qu’à des combats maritimes ».
Quatre navires chinois, dont les destroyers lance-missiles Shaoxing et Urumqi, participent à ces exercices aux côtés de navires russes, a précisé le ministère.
Après ces exercices qui doivent durer trois jours, les deux pays effectueront des patrouilles navales dans des « eaux du Pacifique ».
Depuis plusieurs années, les deux pays mènent régulièrement des exercices conjoints et les manoeuvres « Joint Sea » ont débuté en 2012.
En 2024, ils s’étaient déroulés le long de la côte sud de la Chine.
Vendredi, le ministère chinois de la Défense a déclaré que les exercices de cette année visaient à « approfondir davantage le partenariat stratégique global » entre les deux pays.
Ils ont lieu juste avant une visite du dirigeant russe Vladimir Poutine en Chine à la fin du mois d’août.
Le président russe doit assister à un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai – une organisation intergouvernementale créée en 2001 par la Chine, la Russie et quatre États d’Asie centrale – et à un défilé militaire marquant le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il s’entretiendra également avec son homologue chinois, Xi Jinping.
Pékin n’a jamais condamné la Russie pour son invasion de l’Ukraine, et a renforcé ses relations économiques, diplomatiques et militaires avec Moscou depuis février 2022.
En avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait même accusé la Chine de « fournir des armes » à la Russie – des accusations réfutées par Pékin.
Début juillet, Xi Jinping avait déclaré au ministre russe des Affaires étrangères que la Chine et la Russie devaient « renforcer leur soutien mutuel ».