« Il n’y a pas de situation alarmante. Il n’y a pas eu d’agression, c’est une fausse alerte », a déclaré à l’AFP Hamada Madi Boléro, chargé de Défense des Comores, théâtre de quelques actes de pirates somaliens ces dernières années dans cette partie de l’océan Indien.
« Les craintes de piraterie maritime formulées au regard du comportement de deux esquifs par un voilier, ayant à son bord des ressortissants français, navigant à l’ouest de Grande-Comore en direction de Zanzibar se sont avérées infondées », a pour sa part indiqué à l’AFP l’ambassade de France aux Comores.
Les plaisanciers français, à bord du « Syrus », ont visiblement pris peur en voyant deux embarcations faire des manoeuvres à 500 mètres d’eux, a expliqué un responsable des garde-côtes comoriens Said Hamza.
Ils ont donné l’alerte aux autorités françaises de La Réunion qui ont appelé Moroni où une cellule de crise a été mise sur pied par mesure de précaution.
Dans un premier temps, une source des renseignements militaires comoriens avait fait état d’une agression par des immigrants comoriens à bord d’un « kwassa kwassa », une embarcation de fortune allant clandestinement sur le département français de Mayotte, quatrième île de l’archipel.