Le procureur Alessandro Leopizzi a de nouveau tenté, comme la veille, de mettre l’ex-capitaine face à ses contradictions, sur la scène du théâtre moderne de Grosseto, où le tribunal s’est installé pour permettre au public le plus large de suivre ce procès.
L’ex-capitaine, voué aux gémonies par les Italiens pour avoir abandonné son navire, est accusé de multiples homicides, abandon de navire et dommages à l’environnement.
Le procureur a cherché dès la reprise de l’audience après 10H00 (09H00 GMT) à comprendre pourquoi Schettino, 54 ans, a tant tardé pour ordonner l’évacuation du navire, alors que tout démontrait, selon lui, que le bateau était en train de couler.
L’ex-commandant de la Costa Concordia a rétorqué que cette décision a été le fruit d’un long travail de maturation, et qu’elle ne pouvait pas être prise à la légère, pour éviter la panique à bord de ce paquebot, transportant alors plus de 4.200 passagers et hommes d’équipage.
La veille, alors qu’il témoignait pour la première fois à ce procès ouvert en juillet 2013, il s’était efforcé d’apparaître comme un commandant mal informé par son équipage.