Ce Contrat de partage de production (CPP), sur un bloc d’une superficie de 1.038 km2, en eaux profondes (2.000 à 3.000 mètres de profondeur) au sud d’Abidjan, prévoit le démarrage des travaux d’exploration d’un coût « minimum de 30 millions de dollars » pour décembre.
Anadarko détient 90% du permis de recherche contre 10% pour la compagnie pétrolière nationale ivoirienne, Petroci.
Le gouvernement ivoirien a salué la « contribution active », des sociétés pétrolières internationales, à l’exploration et à la production pétrolière, « en dépit d’un contexte affecté par la forte chute des cours du pétrole ».
En 2014, le groupe français Total avait évoqué un « résultat très prometteur » à propos de ses recherches en eaux très profondes au large de la Côte d’Ivoire.
Outre Total, plusieurs compagnies pétrolières internationales, notamment, la russe Loukoil et la britannique Tullow Oil, ont annoncé ces dernières années, des découvertes importantes dans cette zone litigieuse.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire, respectivement deuxième et troisième économies d’Afrique de l’ouest, se divisent sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.
L’affaire a été portée par Abidjan devant du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) qui a ordonné le 25 avril au Ghana de limiter son activité pétrolière dans cette zone dans l’attente d’un jugement sur le fond.
Producteur modeste avec 40.000 barils par jour, la Côte d’Ivoire encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l’espoir d’augmenter sensiblement sa production.
Le Ghana, voisin oriental de la Côte d’Ivoire, s’est lancé depuis 2010 dans la production de pétrole à grande échelle à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l’Ouest depuis 10 ans et exploités par Loukoil et son partenaire américain Vanco.
ck/pgf/nas
ANADARK0 PETROLEUM
TOTAL
LOUKOIL
TULLOW OIL PLC