Le navire, battant pavillon luxembourgeois, transporte 17 membres d’équipage. « Aucun Français ne se trouverait à bord », selon le quai d’Orsay.
Il n’a plus donné signe de vie depuis dimanche, a indiqué à l’AFP Noel Choong, responsable du département de piraterie du BMI, basé à Kuala Lumpur.
« On soupçonne que le pétrolier porté disparu a été enlevé par des pirates », a-t-il dit.
« Il semble que les pirates se déplacent vers la Côte d’Ivoire car le Nigeria et le Bénin ont augmenté la fréquence de leurs patrouilles dans le Golfe de Guinée », a-t-il ajouté.
« Depuis le dimanche 3 février 2013, aucun contact n’a pu être établi avec le navire-citerne Gascogne battant pavillon luxembourgeois, se trouvant au large de la Côte d’Ivoire », a indiqué de son côté le gouvernement luxembourgeois dans un communiqué.
« Les autorités luxembourgeoises ont été informées de cet incident par le groupe français Sea-Tankers, propriétaire du navire. La situation est suivie de très près par la cellule de crise du groupe français concerné et les autorités respectives », a ajouté le communiqué.
En janvier, un pétrolier battant pavillon panaméen avait été victime d’une attaque de pirates à son ancrage d’Abidjan. Début octobre 2012, un tanker grec avait subi une attaque semblable au même endroit.
Jusque-là, la Côte d’Ivoire avait été préservée par la piraterie en mer qui se développe dans le Golfe de Guinée. Fréquente au Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique, la piraterie a récemment gagné les eaux du Bénin, où les attaques de navires ont explosé en 2011.