La présence de ce bateau a déclenché l’ire de Caracas qui estimait qu’il s’agissait d’une « provocation » pouvant générer une « guerre », faisant monter les tensions entre les deux voisins qui ont échangé des déclarations musclées.
Les Etats-Unis, qui ont déployé une armada dans les Caraïbes, procèdent à des frappes aériennes dans le Pacifique contre des bateaux qu’ils présentent comme appartenant à des narcotrafiquants.
Au total, le gouvernement Trump a revendiqué 15 attaques ces dernières semaines, faisant selon lui 62 morts, sans apporter la preuve de liens entre ces personnes et le narcotrafic.
La légalité de cette campagne militaire est largement mise en doute par les experts.
Le président Donald Trump, qui a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien, a aussi évoqué des frappes terrestres visant des objectifs narco-terroristes.
Pour M. Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte « pour imposer un changement de régime » et s’emparer du pétrole vénézuélien.
La présence de l’USS Gravely a provoqué une crise diplomatique entre le Venezuela et Trinité-et-Tobago. Caracas a notamment déclaré mardi la Première ministre trinidadienne Kamla Persad-Bissessar, persona non grata au Venezuela après avoir suspendu les accords gaziers entre les deux pays lundi.
De son côté, Mme Persad-Bissessar, fidèle soutien de Donald Trump, a multiplié les déclarations hostiles au pouvoir vénézuélien. L’archipel anglophone, réputé pour son carnaval et ses plages, a aussi pris cette semaine des mesures préparatoires en vue de « l’expulsion massive » d' »immigrés clandestins » dont la grande majorité sont des Vénézuéliens.




