116 immigrés, en majorité d’origine somalienne, se trouvaient à bord d’un canot pneumatique à la dérive dans le canal de Sicile, quand ils ont été repérés par un bâtiment de la Marine militaire, puis recueillis par un patrouilleur des garde-côtes qui les a emmenés à Lampedusa, l’île italienne la plus avancée face aux côtes d’Afrique du Nord.
Les cent autres ont été recueillis par un patrouilleur de Frontex, l’Agence européenne de coopération aux frontières, avant d’être confiés aux garde-côtes italiens qui les ont conduits à Portopalo sur la côte sud de la Sicile.
Les conditions météorologiques favorables ont entraîné une recrudescence des traversées de clandestins vers l’Italie, principalement la Sicile, au cours des derniers jours.
Vendredi, un bateau transportant 140 migrants qui avaient déclaré venir de Syrie et d’Egypte était arrivé en Sicile.
La majorité des immigrants viennent d’Afrique sub-saharienne, à travers la Libye ou la Tunisie, où ils sont arrivés souvent dans des conditions très périlleuses et où ils sont parfois maltraités.
Mais une autre partie sont des réfugiés fuyant les troubles dans les pays arabes, comme les Syriens et depuis peu les Egyptiens.
D’autres viennent de contrées aussi lointaines que l’Afghanistan ou l’Asie du Sud (Sri Lanka, Bangladesh, Inde…), effectuant des périples compliqués avant d’être embarqués clandestinement de nuit à partir d’un port méditerranéen pour les côtes italiennes.