« Une mine a été détectée au large d’Igneada, près de la frontière bulgare » sur la mer Noire, a annoncé le ministère turc de la Défense sur Twitter, précisant que les unités d’opération spéciale de la marine turque avaient été dépêchées sur place.
La mine a été isolée, a ajouté le ministère, qui a précisé plus tard qu’elle avait été désactivée.
Une première mine avait déjà été découverte samedi par la marine turque. Un pêcheur avait dit l’avoir vue à 2 km au large de Rumelifeneri, à l’entrée du Bosphore, au nord d’Istanbul.
Ankara a indiqué s’être entretenu avec les autorités ukrainiennes et russes et poursuivre « sa coordination avec elles à ce sujet ».
De son côté, la Roumanie a elle aussi affirmé avoir découvert une mine au large des côtes de la mer Noire et l’avoir détruite.
« Un équipage a effectué lundi une mission d’intervention pour la neutraliser alors qu’elle dérivait au large de Capul Midia » (est), a déclaré dans un communiqué le ministère roumain de la Défense. Elle avait été repérée par un navire de pêche.
Les autorités turques ont mis en garde il y a quelques jours contre le risque émanant de mines en provenance du large des côtes ukrainiennes, qui pourraient s’être désamarrées à cause d’une tempête, en publiant un message sur le système maritime d’alerte NAVTEX.
Les mines sous-marines doivent être équipées de systèmes qui les rendent inoffensives en cas de désamarrage, selon la Convention de La Haye de 1907.
Mais les mines de fabrication ancienne peuvent être dépourvues de tels systèmes et présenter un danger, selon les médias turcs.
Les autorités turques n’ont pas précisé si les mines découvertes, bien que de type ancien, étaient équipées ou non de tels mécanismes.
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