« Je suis plus ou moins décidé », a déclaré le président américain à bord de son avion Air Force One, alors qu’il se rendait dans sa résidence en Floride.
« Je ne peux pas vous dire de quoi il s’agit, mais nous avons fait beaucoup de progrès avec le Venezuela pour empêcher la drogue d’affluer » aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.
Washington mobilise depuis septembre des forces navales et aériennes près de l’Amérique latine pour y mener des frappes contre des bateaux présentés, sans preuve, comme appartenant à des trafiquants de drogue.
Ces attaques ont détruit au moins 21 navires lors de 20 assauts dans les eaux internationales, faisant au moins 80 morts, dans cette campagne qui a considérablement fait grimper les tensions régionales, surtout avec le Venezuela.
Donald Trump, qui a autorisé des opérations clandestines de la CIA dans ce pays, a donné des indications contradictoires sur sa stratégie, évoquant par moments des frappes sur le sol vénézuélien et des jours comptés pour le président Nicolas Maduro à la tête de l’Etat, mais écartant aussi l’idée d’une guerre.
Le républicain accuse son homologue vénézuélien d’être à la tête d’un cartel, tandis que la justice américaine offre une récompense de 50 millions de dollars pour sa capture.
De son côté, Caracas estime que les Etats-Unis veulent utiliser la lutte contre la drogue comme un prétexte « pour imposer un changement de régime » et s’emparer du pétrole vénézuélien.
Face à l’arrivée mardi du porte-avions américain Gerald Ford, le plus grand du monde, le Venezuela a affirmé avoir réalisé un déploiement « massif » dans tout le pays.




