« Nous étions en train de creuser le sol quand nous sommes tombés sur des pièces de bois massives et nous avons pensé que cela pourrait être quelque chose d’intéressant », a dit jeudi Ain Kivisaar, porte-parole du promoteur Metro Capital.
La société a informé les autorités de protection du patrimoine qui doivent récupérer les épaves, provisoirement datées entre le XIVe et le XVIIe siècle, et tenter d’en déterminer l’origine.
« Aujourd’hui nous savons qu’il y a deux épaves, mais il pourrait y en avoir une autre, on l’ignore, nous devons continuer à creuser », a déclaré Maili Roio, du Conseil national du patrimoine.
Un archéologue, Priit Lahi, a dit à l’AFP que la trouvaille pourrait apporter des renseignements sur les anciennes méthodes de construction navale.
« A l’époque, les constructeurs de navires utilisaient des méthodes qui n’étaient pas très scientifiques. Ils ne faisaient pas de dessins pour leurs projets comme on le fait aujourd’hui », a-t-il expliqué.
Cette découverte suit celle de bateaux de l’époque des Vikings, en 2009, sur la plus grande île estonienne Saaremaa.