Cela porte le nombre total de frappes américaines connues visant des bateaux de narcotrafiquants à au moins huit, la plupart en mer des Caraïbes, pour un bilan d’au moins 34 morts.
« Deux narcoterroristes se trouvaient à bord du navire lors de la frappe, qui a été menée dans les eaux internationales. Les deux terroristes ont été tués et aucun membre de l’armée américaine n’a été blessé lors de cette frappe » qui a eu lieu mardi, a précisé Pete Hegseth sur son compte X.
« Tout comme Al-Qaïda a déclaré la guerre à notre patrie, ces cartels déclarent la guerre à notre frontière et à notre peuple. Il n’y aura ni refuge ni pardon, seulement justice », a-t-il écrit.
D’après Washington, les cartels impliqués dans le narcotrafic, dont plusieurs ont été classés « organisations terroristes », sont devenus au fil des dernières décennies « plus armés, mieux organisés, et violents » et ils « provoquent illégalement et directement la mort de dizaines de milliers de citoyens américains chaque année ».
« En réponse (…), le président a déterminé que les Etats-Unis étaient engagés dans un conflit armé non international avec ces organisations terroristes désignées », selon une récente notice du Pentagone au Congrès obtenue par l’AFP.
Mais Washington n’a pas publié de preuves à l’appui de son affirmation selon laquelle les cibles de ses frappes sont des trafiquants de drogue, et les experts affirment que les exécutions sommaires sont illégales, même si elles visent des trafiquants de stupéfiants confirmés.
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