Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Wu Jianghao a émis des protestations auprès de l’ambassadeur japonais Hideo Tarumi et accusé le Japon de « violation supposée des lois internationales », selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
M. Wu a appelé le Japon à s’abstenir de mettre en oeuvre ce projet « avant d’atteindre un consensus avec les parties concernées et le organisations internationales ». Ce projet de déversement en mer de l’eau contaminée « n’est pas ce qu’un pays civilisé moderne devrait faire », a-t-il dit.
Le gouvernement japonais affirme que le déversement dans l’océan de l’eau contaminée qui s’est accumulée pendant des années ne présente pas de risques car elle a été traitée pour éliminer les substances radioactives et sera diluée.
Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a affirmé que l’élimination de cette eau était une « tâche inévitable ».
Mais cette solution, qui ne devrait pas être mise en oeuvre avant plusieurs années, suscite des inquiétudes des pays voisins et la colère des pêcheurs.
Mardi, la Chine a critiqué la décision du Japon, la qualifiant d' »extrêmement irresponsable » et affirmant que ce déversement en mer mettrait en danger la santé publique.
Environ 1,25 million de tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées dans plus d’un millier de citernes sur le site de la centrale accidentée.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a aussi soutenu cette option. Son directeur général Rafael Grossi s’est « réjoui » mardi de la décision du Japon, déclarant que l’AIEA était prête à lui fournir un soutien technique.