« Les deux groupes d’actionnaires n’ont pas pu s’entendre sur la forme du partenariat », selon le communiqué des actionnaires de Hapag-Lloyd, le consortium maritime Albert Ballin et le voyagiste TUI, qui détiennent respectivement 28% et 22% du géant allemand des porte-conteneurs.
C’est la famille Oetker, propriétaire de Hamburg Süd, qui a décidé de rompre les négociations, ont-ils précisé.
Hapag-Lloyd et Hamburg Süd avaient annoncé en décembre discuter d’une fusion, un mariage qui aurait donné naissance au quatrième armateur mondial. Il avaient déjà tenté à plusieurs reprises d’unir leurs forces, la première fois en 1987.
Début mars, l’homme d’affaires allemand Hans-Michael Kühne, qui fait partie du consortium Albert Ballin, avait déclaré dans la presse qu’il souhaitait « une fusion entre égaux » et qu’il proposait une introduction en Bourse du futur ensemble d’ici deux à trois ans.
Or la famille Oetker, à la tête d’un vaste empire qui va de l’alimentaire à l’hôtellerie de luxe (dont l’hôtel parisien Le Bristol), n’a pas pour habitude de partager le contrôle des entreprises dans lesquelles elle investit.
TUI AG