L’accord noué, soutenu par la région Bretagne, prévoit la construction d’un démonstrateur d’une puissance de 1,5 mégawatt (soit une éolienne moyenne), qui doit produire de l’électricité avec l’énergie houlomotrice.
Cette ferme-pilote sera située près de Plozévet, entre la pointe du Raz et Quimper, dans le Finistère sud, a précisé à l’AFP une porte-parole de DCNS.
La construction, à un endroit non déterminé de la baie d’Audierne, devrait démarrer en 2016 au terme des études d’ingénierie, pour une mise en service en 2017, a-t-elle ajouté.
Fortum sera maître d’ouvrage et propriétaire des installations, DCNS fabriquera les équipements, tandis que la technologie « Waveroller » est fournie par AW-Energy, start-up finlandaise spécialisée dans l’énergie des vagues.
Le « Waveroller », déjà testé au Portugal, est une sorte de grand battant sous-marin placé à des profondeurs de 8 à 20 mètres, entre 300 mètres et 2 kilomètres du rivage, selon le site internet d’AW-Energy.
Le mouvement des vagues et de la houle vient faire bouger ce battant, permettant de produire de l’électricité. Chacun de ces battants a une puissance de 0,5 à 1 mégawatt, avec une production moyenne d’électricité de 25 à 50% de ses capacités suivant les conditions locales, selon l’entreprise finlandaise.
Outre l’éolien en mer qui fait l’objet de deux appels d’offres, la France souhaite développer d’autres énergies marines pour produire de l’électricité renouvelable, grâce à un potentiel jugé intéressant, sur la côte nord-ouest essentiellement.
Un appel à manifestation d’intérêt pour installer plusieurs fermes pilotes d’hydroliennes, qui exploitent les courants marins, est attendu depuis plusieurs mois. Centré sur le raz Blanchard, au large du Cotentin, il devrait être annoncé par le gouvernement fin septembre, selon des sources industrielles.
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