L’origine de ce déversement, constaté mardi dans cette zone très touristique de l’Espagne et qui a touché une partie d’un parc naturel, n’était pas encore connue mercredi.
« Toutes les pistes d’investigation sont encore ouvertes concernant l’origine de la marée noire », a expliqué sur place à des journalistes la sous-préfète de Valence Raquel Ibanez, en précisant que les autorités maritimes étaient déployées sur la zone pour « vérifier qu’il n’y a pas d’autre pollution dans la mer ».
Mercredi, des techniciens, en blouse blanche et masque de protection sur le visage, ont ramassé à la pelle les plaques d’hydrocarbures sur ces plages, ont constaté des correspondants de l’AFP.
« L’ensemble de la zone où les hydrocarbures ont été détectées est désormais exempte de pollution, d’après toutes les inspections que nous avons effectuées, aussi bien hier en fin de journée que ce matin », a assuré Mme Ibanez.
« Nous disposons des meilleurs professionnels pour collecter la partie qui se trouve au sol » et « analyser le type de substance » concerné, mais aussi pour « enquêter et surveiller l’évolution de la nappe » d »hydrocarbures « et son impact sur la mer », a-t-elle aussi affirmé.
Des drones des pompiers « survolent le littoral pour surveiller les kilomètres de plage affectés, afin que les services de nettoyage puissent agir » efficacement, a précisé de son Juan Carlos Caballero, responsable de la Protection civile de Valence, cité sur le site de la mairie.
« L’objectif numéro un de la municipalité » est le « retour à la normale », pour que « nous puissions rouvrir les plages aux Valenciens et aux touristes », a-t-il ajouté.