« Les unités de gendarmerie interviennent dans le cadre des règles habituelles de maintien de l’ordre sur ce type d’opération », indique la préfecture dans un communiqué, précisant que les personnes présentes pouvaient quitter la zone avant l’intervention des gendarmes.
Cette évacuation fait suite à deux décisions du tribunal judiciaire, une du 5 février à la demande du Grand port maritime de Nantes-Saint Nazaire et la seconde du 12 février après une requête du conseil départemental de Loire-Atlantique, demandant aux personnes qui occupent « illégalement le site du Carnet » de quitter les lieux.
Une conférence de presse est prévue en fin de matinée à la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes.
Les opposants, regroupés dans « Stop Carnet », estiment que ce projet menace la faune, la flore et les zones humides du site.
« Ils vont remblayer l’intégralité des 110 hectares, ils vont tout détruire, la faune et la flore, les zones humides », s’inquiète Yoann Morice, qui a lancé il y a quelques mois le collectif « Stop Carnet » à l’origine d’un weekend de manifestation sur le site fin août.