L’incident s’est produit dans le Golfe d’Aden à environ 60 milles nautiques au sud d’Ahwar, sur la côté sud du Yémen, selon Ambrey.
L’agence de sécurité maritime britannique UKMTO a pour sa part fait état d’un incendie à bord du navire après qu’il a été touché par un projectile inconnu.
La force navale de l’Union européenne Aspides déployée dans la zone, a indiqué « qu’un incendie était en cours » dans ce navire « à pavillon camerounais MV Falcon », transportant du gaz naturel.
Selon Aspides, qui précise que les opérations de sauvetage sont toujours en cours, 24 des 26 membres d’équipages ont été secourus, un membre d’équipage est encore à bord et un autre porté disparu,
Ambrey a précisé ne pas identifier le méthanier, en provenance de Sohar à Oman et à destination de Djibouti, comme appartenant à la catégorie des navires habituellement visés par les rebelles yéménites Houthis dans la zone, voie maritime majeure pour le commerce mondial.
Depuis le début de la guerre à Gaza, ces insurgés, soutenus par l’Iran, mènent au large du Yémen des attaques de missiles et drones contre les navires qu’ils estiment liés à Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.
Ambrey a toutefois indiqué que le méthanier avait été mentionné en 2022 par l’organisation américaine United Against Nuclear Iran comme impliqué dans des activités d’évitement des sanctions internationales.
Fin septembre, une attaque des rebelles yéménites contre un cargo néerlandais, le MV Minervagracht, dans le golfe d’Aden a fait un mort et provoqué un incendie à bord, blessant un autre membre d’équipage.
Les Houthis mènent également régulièrement des attaques aux missiles ou drones sur le territoire israélien, en grande partie interceptées.
En riposte, l’armée de l’air israélienne a mené plusieurs raids meurtriers contre des cibles des Houthis à Sanaa, ainsi que dans le nord et l’ouest du Yémen, où les rebelles contrôlent de vastes régions.
Après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, les Houthis ont dit demeurer en « alerte » et affirmé suivre de près sa mise en oeuvre avant d’envisager de suspendre leurs opérations.