« Les requins jouent un rôle essentiel dans la santé des océans, l’équilibre de la chaîne alimentaire et la diversité des espèces », rappelle le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).
L’ONG internationale a voulu réagir à la sortie du film « Sous la Seine » sur Netflix, en tête des visionnages mondiaux sur la plateforme depuis sa mise en ligne la semaine dernière.
A l’approche des épreuves de triathlon et de nage en eau libre dans la Seine pour les Jeux olympiques, le long métrage montre Bérénice Bejo confrontée à une nouvelle espèce de requin menaçant. Non sans rappeler « Les Dents de la mer » il y a près de 50 ans et qui avait contribué à fortement détériorer l’image des requins dans l’esprit du grand public.
Le film semble avoir « pour but de montrer le requin comme une victime de l’humanité », reconnaît Barbara Slee, responsable du programme politique internationale de l’IFAW dans un communiqué. Mais « nous sommes de nouveau confrontés à un film qui s’appuie sur cette image peu flatteuse de l’espèce, en présentant les requins comme un prédateur menaçant, alors qu’en réalité, c’est nous qui les chassons jusqu’à l’extinction », ajoute-t-elle.
Il existe plus de 1.000 espèces de requins et de raies, dont plus de 50% sont menacées ou quasi menacées d’extinction, souligne le Fonds. Plus de 100 millions de requins sont tués chaque année dans les pêcheries commerciales, soit environ le double de ce qui est estimé comme durable par les scientifiques, selon la même source.