Cette substance, qui présente des risques pour la santé publique, s’accumule particulièrement dans l’organisme de certains poissons d’eau douce comme les anguilles, brèmes, barbeaux, silures et carpes.
Le cargo a été inspecté mardi, et selon Robin des Bois, qui cite “une source officieuse”, l’inventaire des matières dangereuses embarquées montre qu’il n’y aurait pas de “matière radioactive”, mais, à bord de deux conteneurs, des “déchets de PCB”, qui seraient “hors de la zone endommagée”.
“Ces PCB sont interdits de fabrication et d’utilisation dans le monde entier”, et pourraient être “destinés à une élimination en Europe”, d’après l’ONG.
Robin des Bois se demande s’ils viennent des Etats-Unis, ce qui, indique l’ONG, ne serait pas illégal pour autant que l’exportation soit “conforme à la Convention de Bâle sur les mouvements transfontaliers de déchets dangereux”, ou d’un autre pays, la question étant maintenant de savoir “quel est le pays de destination et d’élimination”.
L’inspection a été menée au large de l’Angleterre, et le bateau devrait entrer dans les eaux françaises au plus tôt vendredi, selon une porte-parole de la préfecture maritime à Cherbourg.