L’Autorité soupçonnait les compagnies maritimes danoise DFDS et britannique P&O de s’être indûment entendues pour se répartir des clients de leur transport de fret entre la France et l’Angleterre, des transporteurs routiers.
Il leur était notamment reproché « la conclusion d’un accord mettant en place un partage de capacités sur l’ensemble de leurs flottes respectives actives sur la liaison entre Calais et Douvres », et « la fourniture d’un service commun à la clientèle des transporteurs de fret », rappelle l’instance dans un communiqué.
Cet accord avait été conclu en mai 2021 et le rapporteur général de l’Autorité avait notifié les deux entreprises de ses soupçons en novembre de la même année.
Mais elle « a considéré, au regard des éléments figurant au dossier, qu’il n’était pas établi que l’accord revêtait un objet anticoncurrentiel ».
Cet accord n’a pas empêché les compagnies d' »optimiser leurs coûts opérationnels, améliorer les services fournis et proposer des prix compétitifs », indique encore le communiqué.
L’Autorité de la concurrence avait été saisie par les sociétés France Manche SA et The Channel Tunnel Group Limited, qui opèrent sous le nom commercial d’Eurotunnel.
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